Le 23 janvier 2025, une réunion du NGROD a rassemblé différents acteurs de la profession vétérinaire (Ordres FR, NL et supérieur, SAVAB Fl, Facultés de Liège et de Gand, UPV) pour discuter de la reconnaissance du métier d’Auxiliaire Spécialisé Vétérinaire (ASV) Bac+3 et de son encadrement à l’échelle européenne.

Principaux enjeux et avancées :
- Reconnaissance et statut européen : Une harmonisation à l’échelle européenne est envisagée pour permettre aux ASV de travailler au-delà des frontières nationales. L’accréditation des formations au niveau Bac+3, sur le modèle britannique, est une priorité.
- Dénomination du métier : Le terme « assistant vétérinaire » est rejeté en raison d’une confusion avec le titre de vétérinaire et des réserves sur le mot « assistant ». Aucune appellation définitive n’a été adoptée.
- Rôle et compétences : Les ASV doivent se concentrer sur des tâches non vétérinaires (administration, assistance technique) et peuvent, sous supervision, réaliser certains actes comme la vaccination des volailles et porcelets, la pose de cathéters ou la prise de sang.
- Statut professionnel : Les ASV pourraient être salariés ou indépendants, ce dernier statut étant difficile à restreindre à l’échelle européenne. Leur intégration à l’Ordre des vétérinaires, comme au Royaume-Uni, est une option pour garantir un meilleur encadrement.
- Encadrement des actes délégués : Une liste précise des actes pouvant être réalisés par les ASV doit être définie, avec obligation de la présence d’un vétérinaire.
- Transition et reconnaissance des acquis : Une période de transition permettra de valider les compétences des ASV déjà en poste sans diplôme.
Prochaines étapes : Un courrier officiel sera adressé aux décideurs politiques dès début février afin d’accélérer la reconnaissance et la réglementation de cette profession essentielle pour l’avenir de la médecine vétérinaire.
Laurence De Meester