Le monde évolue rapidement et le métier de vétérinaire également !
Alors que le besoin de vétérinaires est croissant tant en Belgique, qu’à l’échelle européenne, le monde vétérinaire fait face à une période complexe.
La profession s’est donc réunie sous la forme d’un consortium pour contrer la dégradation, voire même, la perte des services vétérinaires à la population.


Les vétérinaires sous pression


Il n’y a pas à proprement parler de crise de vocation vétérinaire. De nombreux enfants rêvent toujours de transformer leur passion pour les animaux en un métier à l’âge adulte.
Mais force est de constater que la réalité des professionnels est bien loin de leur rêve d’enfant.
Les petites et moyennes entreprises vétérinaires sont sous pression ! L’exercice de la profession est parfois devenu pénible avec une pression administrative et des relations avec les clients pas toujours évidentes à gérer au quotidien.
Ainsi, de nombreux jeunes diplômés abandonnent la profession après seulement quelques années.
Pourtant, le vétérinaire joue un rôle essentiel dans la société, en veillant au bien-être et à la santé des animaux mais également, à la santé globale de la population. En effet, les précédentes crises sanitaires (Antibiorésistance, CoVID, Zoonoses émergentes) ont démontré le rôle central de la profession dans l’écosystème de veille sur la santé de nos sociétés. Actuellement, il est peu probable que le maillage actuel soit suffisant pour répondre aux urgences qu’impliquerait un nouveau cas de zoonose majeure.
Un consortium de professionnels pour trouver des solutions
Un consortium entre l’Union professionnelle vétérinaire (UPV), le conseil régional d’expression francophone de l’ordre des vétérinaires, la faculté vétérinaire et l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) s’est donc réuni, à la suite de la précédente édition de la Foire de Libramont, pour proposer des pistes de solution.


Une base de données permanente des professionnels vétérinaires

Actuellement, nous ne disposons pas, en Wallonie, d’une vision claire sur la répartition des vétérinaires, leur santé morale, financière, et sur leur capacité , le cas échéant, à répondre à un besoin urgent.
Afin de prévenir une perte de couverture de nos sociétés en matière de services vétérinaires à la population (services publics, services privés), le consortium propose de construire une base de données permanente des professionnels vétérinaires.

Cette base de données structurée sera également la base de l’étude démographique et éco-sociologique de la profession au travers d’un Atlas professionnel.
Sur le modèle des Atlas français, la base de données nouvelle permettra la mise en commun d’indicateurs socio-économiques.

Une négociation en cours avec les Ministres Willy Borsus, David Clarinval et Valérie Glatigny

Le consortium s’est réuni pour présenter le projet de protocole d’accord auprès du cabinet des différents ministres en charge du dossier. Les Ministres Willy Borsus, David Clarinval et Valérie Glatigny
se sont montrés enthousiastes vis-à-vis de ce projet et se sont engagés à soutenir le consortium pour faire avancer ce dossier.
L’Union professionnelle vétérinaire (UPV), le conseil régional d’expression francophone de l’ordre des vétérinaires, la faculté vétérinaire et l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) convient les ministres à continuer à avancer pour proposer une solution lors de la Foire de Libramont en juillet prochain.