Le 03/02/2023, a eu lieu une réunion à l’AFSCA à propos de l’AR Expertise.

Nous nous attendions à nous voir présenté un projet final, approuvé par le cabinet Clarinval.

Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, l’AFSCA n’a encore rien envoyé au ministre, donc nous sommes revenus encore une fois à une discussion en essayant de parvenir à un consensus.

Sur quoi un consensus a-t-il finalement été atteint ?

Il existe un accord sur l’occupation AM et PM avec la vitesse d’abattage maximale correspondante, ce qui correspond largement à nos exigences. Si moins de CDM sont disponibles, la vitesse de la chaîne doit être réduite. Le RA-CDM n’est pas inclus dans cette occupation.

L’horaire de travail est communiqué le mercredi pour la semaine suivante avec une marge d’une demi-heure. Un changement de 10 % maximum peut être effectué 24 heures à l’avance. Les modifications le jour même ne sont possibles que si suffisamment de CDM sont d’accord et moyennant un surcoût de 50 %.

Sur quoi n’y a-t-il pas consensus ?

L’AFSCA imposerait l’arrêt de l’expertise AM après la livraison du dernier animal et l’autorisation d’abattage. Nous continuons d’exiger que l’AM se poursuive jusqu’à ce que le dernier animal ait été abattu pour des raisons de bien-être animal et sanitaires. Le bien-être animal est une affaire régionale, ce complément dans les abattoirs doit être assumé par les Régions.

Il n’y a pas non plus d’accord sur la durée des pauses. Le secteur propose une formule mathématique compliquée. Au strict minimum, nous demandons une pause d’une demi-heure toutes les 3 heures. Pour pouvoir inspecter minutieusement les carcasses de bovins/porcs, une petite pause (10-15 minutes) toutes les heures est nécessaire.

Points de discussion entre l’AFSCA et la FEBEV/VIP/NVP

  • Les tâches de l’RA-CDM qui devraient être payées par le secteur ne sont pas encore tout-à-fait définies.
  • Pour le calcul du temps que l’RA-CDM peut consacrer au travail RA spécifique, l’AFSCA se basera sur l’utilisation médiane du temps rapportée par les RA eux-mêmes. Il est dommage qu’un certain nombre de RA-CDM aient rempli l’enquête « négligemment », de sorte que leurs chiffres n’ont pas pu être pris en compte.
  • Les prestations pouvant donner lieu à une rémunération complémentaire et leur tarification font également l’objet de discussions. Ces services fournis par le RA-CDM seront toujours remboursés.

De quoi d’autre doit-on parler ?

De l’argent…

  • Une meilleure rémunération des CDM est un point crucial lors de la prochaine réunion du 13/02.

A cette fin, nous demandons une harmonisation avec les pays voisins comme seule option pour maintenir la disponibilité des CDM et pour arrêter l’exode.

  • Le remboursement intégral des km est également à nouveau à l’ordre du jour.

Par ailleurs, nous demandons à nouveau que l’obligation de prévoir son propre remplacement soit supprimée dans l’accord-cadre.

Enfin, ceci : selon les derniers rapports, la hausse de 1,9 % commencerait le 01/03.

Nous vous tiendrons au courant

Le Groupe de Travail Hygiénistes de VeDa et UPV